Après pratiquement trois mois d'absence - absence toute relative car j'ai répondu aux commentaires de lecteurs demandant des nouvelles -, me voila de retour, avec l'oeil vif, le poil luisant et les oreilles aux aguets... mais si je suis de retour, c'est de façon ponctuelle, pour un bref réveil du Blog de l'Anarcho-monarchiste au milieu d'une période d'hibernation dudit blog qui était nécessaire, et qui se poursuivra encore quelque temps. Le court article que vous lisez en ce moment, chers lecteurs, a simplement un petit caractère informatif en même temps qu'il constitue un petit hommage à celle sans qui la bonne audience du présent blog ne serait pas ce qu'elle est encore en ce moment, alors que le ledit blog est pourtant bel et bien en hibernation (et cela en plein hiver, du reste). ;-)
Tout d'abord, je confirme ce que j'ai déjà eu l'occasion de répondre à une de mes lectrices qui s'inquiétait de mon état de santé le mois dernier : je ne suis pas (encore) mort et n'ai pas attrapé la grippe A (H1N1)... ;-) Dans mon dernier article mis en ligne le 6 novembre dernier, j'avais déclaré qu'il était vraiment plus que temps pour moi de passer à autre chose après plus de deux ans et demi d'activité "bloguesque" essentiellement consacré à l'actualité politicienne française : j'avais besoin de faire une vraie pause, enfin, et je l'ai donc prise, en arrêtant pour le moment d'écrire ces longs articles qui me caractérisent (parait-il). Comme je l'avais annoncé, le présent blog pourra être ponctuellement réactivé à l'avenir, mais plus forcément pour parler des mêmes choses qu'avant. Il est possible, par exemple, que je revienne parler ici du résultat des prochaines élections régionales le moment venu, mais je n'interviendrai pas sur ce sujet pendant la campagne électorale précédant les deux tours de scrutin : ce blog est en hibernation prolongée, et il n'y a pas de raison que, cette année, ladite hibernation, telle celle des marmottes, ne coïncide pas a minima avec la saison hivernale proprement dite ! ;-)
Cela dit, chers lecteurs, ne vous inquiétez pas : je continue à me tenir discrètement au courant de l'actualité. Ainsi, comme vous sans doute, j'ai appris, par exemple, la semaine dernière, que Dominique Galouzeau de Villepin avait été relaxé, jeudi 28 janvier, dans l'affaire Clearstream, le tribunal de Paris ayant jugé, après trois mois de délibéré, que l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac était innocent des faits de "complicité de dénonciation calomnieuse" qui lui valaient d'être poursuivi dans cette nébuleuse affaire de manipulation visant plusieurs personnalités, dont l'actuel chef de l'Etat français. Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, qui devait fêter ce jour-là son 55e anniversaire en compagnie de sa femme Carla, a évidemment été très énervé par ce verdict du tribunal en guise de cadeau d'anniversaire, au point de promptement s'exclamer, à propos de son ennemi Galouzeau de Villepin dont il venait d'apprendre la relaxe : "Il faut lui faire la peau, être très dur. Je le veux à terre, et sans oxygène" (cf. Le Canard Enchaîné N°4658, 3 février 2010). Par "chance", il se trouve que le procureur de Paris, placé sous l'autorité hiérarchique de la ministre de la Justice et donc in fine du président de la République, avait justement l'intention de ne pas en rester là : sur les affaires sensibles, il est rare que le parquet, après avoir requis la condamnation d'un prévenu, se dédise et renonce à faire appel lorsque ce dernier est relaxé. Dès lors, l'actuel chef de l'Etat n'avait plus qu'à essayer de se donner le beau rôle, tout en ayant bien l'intention d'avoir finalement la peau de Villepin, une peau écorchée pendue à un crochet de boucher, pour reprendre le titre d'un de mes prédécents articles dans lequel j'avais parlé de cette affaire. Ainsi, officiellement, Sarkozy a "pris acte" du verdict du tribunal et conclu qu'il ne ferait "pas appel" du jugement (une prérogative pourtant de toute façon interdite à la partie civile - qu'il est dans ce dossier - sauf pour contester d'éventuels dommages et intérêts), mais par ailleurs, il s'est bien gardé d'arrêter les frais et d'empêcher le parquet de faire appel alors qu'il en avait le pouvoir : dès le lendemain du verdict, le 29 janvier, le procureur de Paris, qui avait requis contre Galouzeau de Villepin 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende, a donc pu annoncer sans problème sa décision "d'interjeter appel", Villepin étant dès lors appelé à comparaître dans un nouveau procès Clearstream, prévu "fin 2010 ou début 2011" selon le procureur. Pour Galouzeau de Villepin, grand rival de Sarkozy de Nagy-Bocsa, et qui en tant que tel, une fois relaxé, entendait bien peser à droite dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012, les ennuis ne sont pas terminées, et la gué-guerre villepino-sarkozyenne va donc se poursuivre pendant de longs mois, Sarkozy étant de toute façon très soucieux de réduire au maximum la capacité de nuisance de Villepin d'ici 2012. Bref, encore un feuilleton politicien interminable... On pourrait continuer à en parler pendant longtemps, mais en vérité, je suis bien las de commenter de tels "évènements", et si j'évoque succinctement celui-ci ici, c'est simplement pour boucler la boucle, vu que j'ai plusieurs fois parlé de cette affaire Clearstream dans de précédents articles depuis 2007. Désormais, comme je l'ai dit, on s'abstiendra, autant que possible, de parler longuement ici des seules tribulations du plus célèbre porteur de talonnettes de France et de ces collègues politiciens... Dans ce registre, j'ai assez donné, et du reste, l'idée de voir ma matière grise finir par être aspirée, telle la matière d'une étoile, par ce véritable trou noir qu'a tendance à être la vie politique française, m'incite désormais à la prudence...
Ainsi donc, chers lecteurs, en toute discrétion, je me tiens au courant de l'actualité, et notamment de ce qui se passe du côté de mes collègues blogueurs. J'ai notamment pris connaissance du contenu d'un nouveau blog d'un de mes lecteurs réguliers, l'alias Sauron : après "FashionEuropa", le premier blog paneuropéen de Sauron créé en 2006, après "Europeana", le nouveau blog paneuropéen dudit Sauron créé en 2008 sous le pseudonyme de Lady Ada, voici enfin "L'Eve future", nouveau nouveau blog de Sauron, créé en janvier dernier sous le pseudonyme martien de Vallesmarineris... A chaque nouveau blog, l'alias Sauron s'éloigne un peu plus de la planète France... où du moins est-ce l'impression qu'il donne. Le 24 janvier dernier, dans un article de son tout nouveau blog ("L'Eve future", donc), Vallesmarineris/Sauron a confessé qu'il n'était "plus de gauche", tout en consacrant la quasi-totalité de son article à l'affirmation du fait qu'il n'était surtout pas de droite, avant de consacrer, le 3 février, un autre article, plus humoristique, à la première partie d'un "Dictionnaire des idées modernes" de son cru (sur le modèle du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert), première partie consacrée à... la gauche française. Amusant, mais pas très paneuropéiste tout ça, non ? Et là aussi, attention au risque d'être aspiré par le trou noir ! ;-) Bon, cela dit, dans un autre article humoristique, daté du 20 janvier, il a trouvé le moyen d'évoquer Serge Gainsbourg et sa chanson No comment, et ça, de mon point de vue, c'est vraiment chouette... :-)
Du côté de chez mon autre collègue blogueur Jean-Louis Roche, auteur du blog "Le Prolétariat Universel", la lutte des classes continue. Le mois dernier, Jean-Louis a eu une idée originale dans le cadre du débat public sur le devenir du système français de retraite par répartition, écrivant ce qui suit, le 22 janvier dernier, dans un article de son blog intitulé "ENTRE DRAME ET REVENDICATION : PEUT-ON SAUVER LA « PROTECTION SOCIALE » OU FAUT-IL DETRUIRE LE CAPITALISME ?" : "Ne voulant nullement être prophète je pronostique des confrontations graves, non pas du fait de l’appauvrissement de la population prolétaire mais face aux incrédibles dominants gouvernementaux et à leurs oppositionnels politiques qui n’ont plus rien à proposer. Dans l’espoir que la société qui succédera à la présente ne tardera pas, je propose d’ores et déjà de penser à convertir la carte bleue en carte rouge. Le principe repris au capitalisme électronique, après suppression de l’argent, permettra de conserver en mémoire la quantité d’heures de travail fourni à la société et d’acheter en conséquence selon les besoins. Il n’y aura plus de retraite, chacun suivant son âge et ses capacités pourra contribuer à la vie de la société sans être parasite, en restant membre actif de la vie commune. La nouvelle société s’engagera à fournir du travail à tous afin que chacun ait la possibilité de manger, de s’habiller et de voyager. Les agioteurs qui voudront accumuler en piquant des heures de travail à leur voisin ne le pourront plus. Le dépensier attendra la fin du mois de travail suivant pour recharger sa carte rouge.
Vive le communisme avec la carte rouge non bancaire mais rétribueuse du travail universel."
On peut déjà commencer à réfléchir à quoi pourrait ressembler cette carte rouge imaginée par Jean-Louis... ;-)
Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas mort, que je continue à voir observer ce qui se passe autour de moi, mais que je reste discret...
Venons-en à présent au véritable objet de cet article qui se voulait court mais qui déjà s'allonge : dimanche dernier, 31 janvier 2010, le Blog de l'Anarcho-Monarchiste a discrètement célébré son troisième anniversaire, et comme il est de coutume désormais, c'est le moment de faire un rapide petit bilan en ce qui concerne la fréquentation du présent blog.
Selon les données comptabilisées au 3 février, au bout d'un peu plus de trois années d'activité, le présent blog représente 383 724 pages vues au total et 212 389 visiteurs uniques depuis sa création.
Durant les premiers mois de l'année dernière, la fréquentation de mon blog a été relativement basse, avant de remonter de façon assez nette à partir du mois de septembre dernier, alors que le rythme de publication a cependant été plutôt irrégulier tout le long de l'année et le nombre d'articles peu important sur l'ensemble de 2009. Un pic de fréquentation - certes bien modeste - a été atteint en novembre, avec 11272 visites sur l'ensemble du mois (soit une moyenne de plus de 370 visiteurs par jour) : serait-ce un "effet Chirac" dû au thème de mon seul article de ce mois-là ? ;-) Le mois dernier, en janvier, la fréquentation s'est élèvé à 10291 visiteurs, résultat dont je ne peux que me féliciter, puisqu'il est nettement meilleur que celui de l'année dernière à la même époque (2703 visites en janvier 2009). Bien entendu, je n'accorde pas grande importance à ces chiffres, car je n'ai jamais conçu le présent blog comme un moyen de "faire de l'audience" comme on dit dans le milieu des médias de masse. Ce blog est une création personnelle, sans but lucratif et sans véritable objectif de visibilité au delà d'un cercle de lecteurs appelé à rester modeste de toute façon. Si mon blog reçoit beaucoup de visites, tant mieux, mais ce n'est pas un but recherché en soit.
Il est toutefois intéressant de s'amuser à deviner ce qui peut motiver ponctuellement un nombre important d'internautes à venir visiter le présent blog, souvent au hasard d'un quelconque vagabondage sur la Toile au moyen notamment du moteur de recherche Google... La consultation des statistiques relatives à la fréquentation de mon blog avait déjà été instructive par le passé, de ce point de vue, et une nouvelle consultation ces jours-ci s'est révélée encore une fois intéressante et amusante... ;-)
Mots-clés les plus utilisés par les visiteurs du blog du 02/01/2010 au 31/01/2010 :
Mot-clef Visites
- laetitia casta nue 1178
- monica bellucci nue 373
- sophie marceau cannes 214
Un sacré tiercé gagnant en matière de mots-clés que celui-là, assurément ! A croire que les internautes sont assez monomaniaques dans leurs recherches sur Internet, tant lesdites recherches semblent porter sur le même type de sujet pour beaucoup d'entre-eux... ;-)
De fait, la reine imprévue de ce blog se révèle être Laetitia Casta, mannequin "top model" (mensurations 89-60-90) et actrice française, qui fut choisie par les maires de France pour servir de modèle au buste de Marianne de l'an 2000, et qu'il n'est donc sans doute pas nécessaire de présenter : sur le présent blog, il y a eu 1 178 visites en 30 jours (du 2 au 31 janvier 2010) à partir du mot-clé "laetitia casta nue" (contre seulement 58 visites à partir du même mot-clé du 1er au 30 septembre 2009), visites dont le nombre s'élève à 1537 si l'on y ajoute les 359 visites supplémentaires faites à partir d'un mot-clé voisin, avec diverses orthographes approximatives et dispositions de mots ("casta nue" [105 visites], "laetitia casta nu" [102], "laetitia casta" [56], "laeticia casta nue" [55], "casta laetitia nue" [22], "leatitia casta nue" [19]), sachant que d'autres visites ont été effectuées durant ces 30 jours à partir d'un mot-clé désignant spécifiquement Marie-Ange Casta, soeur de Laetitia Casta, aujourd'hui âgée de 20 ans et devenue également mannequin ("marie ange casta" [22 visites], "marie ange casta nue" [22])... Pour un très modeste blog comme le mien, une telle affluence, fut-elle spécifiquement intéressée, était inespérée, et je ne peux, du reste, qu'en être honoré... ;-) En tout cas, merci qui ? Merci Laetitia ! ;-)
Pas besoin d'être bien savant pour savoir ce qui a bien pu attirer tout ce monde ces derniers temps.. Ce sont évidemment des photographies de Laetitia Casta nue réalisées par le photographe de mode Patrick Demarchelier en 1998 qui ont motivées toutes ces visites. Quand je pense que tout cela n'est donc dû qu'à ces photographies immortalisant la célèbre jeune femme il y a déjà environ douze ans, photographies certes sélectionnées avec soin mais sans fétichisme particulier (je puis le jurer !), proposées en guise d'illustrations de certains de mes articles, je me dis qu'il n'en faut décidément pas beaucoup pour attirer du monde sur Internet... Pas de fausse naïveté de ma part cependant, bien entendu : en tant qu'homme, hétérosexuel de surcroit, je sais très bien ce que le public masculin aime trouver sur Internet en priorité dans les moments de désoeuvrement... ;-) C'est simplement amusant de voir à quel point ça marche à chaque fois... ;-)
Enfin bref, il ne reste plus qu'à remercier encore une fois Laetitia : sans elle, qui sait où en serait mon audience aujourd'hui ? ;-) Heureusement que je ne gagne pas d'argent avec ce blog : cela me ferait malice de tirer des bénéfices de ce genre de situation. Et d'ailleurs, je dois bien à Laetitia Casta un petit coup de pub, même s'il paraitra sans doute un peu rétro ou "vintage" comme on dit dans le milieu de la mode...
Les photographies de Laetitia Casta par Demarchelier ont été notamment reproduites il y a plus de dix ans dans le magazine Photo N°362 de septembre 1999, à l'occasion de la sortie en librairie, en novembre de cette année-là, du premier livre consacré à la jeune femme, simplement intitulé Laetitia Casta, publié aux éditions Assouline, et qui contient d'autres reproductions des mêmes photographies.
Si vous tombez un jour sur un exemplaire de ce livre, définitivement épuisé chez l'éditeur depuis longtemps, jettez-y donc un coup d'oeil. Il renvoit à une époque où Laetitia Marie Laure Casta, née le 11 mai 1978 à Pont-Audemer (Eure) d'un père corse et d'une mère normande, était encore très jeune, commençait à peine à faire carrière au cinéma (premier film avec Gérard Depardieu et Christian Clavier dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, sorti en 1999 pendant la cohabitation Chirac/Jospin... toute une époque...), et n'était pas encore la mère de famille qu'elle est aujourd'hui (une chose très important pour elle, d'après ce que j'ai compris). Au cas où vous ne puissiez jamais accéder à ce livre de la fin du siècle dernier, qui contient un grand nombre de photos, quelques textes, et même des dessins de Laetitia elle-même, il n'est sans doute pas inutile de citer ici quelques propos de ladite Laetitia publiés dans l'ouvrage en question... parce qu'il faut être curieux de tout dans la vie, et que les découvertes se cachent parfois là où on ne les attends pas forcément... ;-)
Page 83 de son livre, Laetitia parle ainsi de littérature :
"J'ai commencé à aimer la littérature en lisant Matilda de Roald Dahl, une passionnante histoire pour enfants.
"Puis il y eut beaucoup d'autres livres merveilleux qui m'ont aidée à comprendre comment tournait le monde. Premier amour d'Ivan Tourgueniev est l'histoire d'une adolescente qui découvre la femme qui est en elle et commence à comprendre le pouvoir de la beauté.
"Tess d'Urberville de Thomas Hardy est un roman que j'ai lu et relu : Tess est pure, elle a en elle une lumière que les autres n'ont pas. Ils la rejettent parce qu'elle est différente. Ils essayent de la détruire par tous les moyens, car ils sont jaloux. C'est une extraordinaire histoire d'amour."
Avis aux amateurs : il peut arriver que ce soient des mannequins et des actrices qui vous incitent à lire des romans de la littérature russe ou britannique du XIXe siècle. Ivan Tourgueniev et Thomas Hardy sont des auteurs classiques, mais finalement assez peu connus en France : raison de plus pour les découvrir si vous n'avez pas déjà lu un ou plusieurs de leurs récits...
Page 84, à propos des hommes, Laetitia dit ceci : "Lorsque je regarde un homme, j'essaye de trouver sa vérité. Je ne regarde pas son corps. Ce sont son coeur et sa passion qui me donneront ce que je veux. Ce qui m'intéresse, c'est sa vulnérabilité. C'est lorsqu'il est vulnérable qu'un homme est beau. Lorsqu'il est sans défense et honnête, il est alors comme un enfant." Entre nous, on aimerait bien que toutes les femmes soient aussi bien disposées humainement vis-à-vis des hommes que l'est Laetitia Casta, ou du moins qu'elle l'était il y a dix ans... On dit que les hommes ne comprennent rien aux femmes en général, mais il est rare que l'inverse ne soit pas vrai... Laetitia serait-elle l'exception ? Poursuivons, cela dit... car j'ai l'impression de commencer à parler comme une journaliste de magazine féminin... ;-)
Venons-en donc aux textes accompagnant les fameuses photos de Demarchelier... Page 106, à propos de la nudité, Laetitia déclare : "C'est une chose naturelle. Les vêtements peuvent parfois être plus vulgaires." Ma foi, c'est bien vrai...
Page 108, elle poursuit : "Pureté ou pudeur relèvent pour moi des sentiments. Cela n'a rien à voir avec le fait de se déshabiller ou non devant un objectif. Surtout lorsqu'il s'agit de grands photographes." Page 111, enfin, elle ajoute : "Je ne regrette pas d'avoir posé nue, mais je n'aime pas le chahut que cela déclenche. Et donc, je n'entends plus poser complètement déshabillée." On comprend aisément pourquoi les photographies de Laetitia Casta nue sont aussi recherchées encore aujourd'hui ! ;-)
Pour terminer, un autre passage du livre se révèle intéressant rétrospectivement. Page 62, c'est Brigitte Bardot en personne qui s'exprime à propos de Laetitia Casta : "Laetitia est belle à l'intérieur et radieuse à l'extérieur. Elle est pure, honnête, ouverte et naturelle. Je n'ai pas de conseil à lui donner, elle a sa propre vie en mains. Le plus important n'est pas de devenir une star, mais de le rester ! C'est ce que je lui souhaite de tout mon coeur." Bardot appréciait déjà Casta à l'époque, et cela tombait bien puisque aujourd'hui, finalement, dix ans plus tard, il se trouve que Laetitia Casta figure dans le casting d'un tout récent film consacré à la vie et à l'oeuvre de Serge Gainsbourg, film dans lequel Laetitia joue le rôle de... Brigitte Bardot.
J'en profite pour donner un avis sur le film en question, Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, sorti dans les salles de cinéma en France le 20 janvier dernier, et que je suis allé voir le 28 janvier. C'est un film original, au regard personnel, et une bonne surprise finalement, même si tout n'est pas parfait. On pouvait craindre que le réalisateur soit complètement dépassé par un sujet trop grand pour lui, mais je trouve que pour un premier film, il s'en est bien sorti : une approche originale de la vie et de l'itinéraire artistique du personnage central, des comédiens convainquants pour la plupart, une belle photographie, de l'humour, de l'onirisme, et bien sûr les inoubliables chansons de Serge Gainsbourg (auteur de Initials B.B., La Javanaise, Bonnie and Clyde, Comic Strip, Je t'aime... moi non plus, 69 année érotique, L'histoire de Melody Nelson, etc.)... Il y a certes des maladresses dans ce Gainsbourg (vie héroïque), mais le film n'a pas de prétention en matière de performance visuelle, et il est donc à prendre pour ce qu'il est : une évocation personnelle, originale et sensible d'un homme et d'un artiste hors du commun. Franchement, je ne me suis pas ennuyé : le film dure 2h10 et je ne m'en suis rendu compte qu'après la projection... Et puis, après tout, il n'y a pas de raison de le cacher : Laetitia Casta en Bardot, pour moi ça le fait, comme on dit... ;-)
Bon allez, j'arrête... sinon Jean-Louis va encore me casser les pieds en dénonçant mon esprit "bourgeois" décadent et le fait que mon blog soit encore un peu trop envahi de "photos people"... ;-) J'espère en tout cas avoir suffisemment remercié ici Laetitia, avec ce petit coup de pub rétro... J'en profite pour évidemment remercier également les lecteurs de ce modeste blog, qui prennent le temps de passer parfois par ici, sans que leurs visites soient forcément motivées par les seules illustrations des articles... ;-) A présent, il est temps de laisser à nouveau ce blog hiberner...
Je reviendrai peut-être donc, chers lecteurs : en attendant, soyez sages... Comme disait Gainsbourg : Self control ? Affirmatif ! ;-)
Cordialement,
Hyarion.