On l'aura aisément remarqué : sans doute parce que je suis fatigué et que j'ai besoin de repos, comme presque tout le monde en France en ce moment - y compris au plus haut sommet de l'État, apparemment -, et bien évidemment parce que le temps me manque pour m'occuper du présent blog, je ne suis plus en mesure, depuis plus d'un mois, de rédiger des article sur l'actualité politique et culturelle, même si je continue de suivre en silence ladite actualité. Nous verrons bien, si, dans quelque temps, je serais en mesure d'entretenir plus régulièrement la flamme animant le Blog de l'Anarcho-monarchiste, et en attendant je vous propose, chers lecteurs, un intéressant compte-rendu de lecture rédigé par l'un de mes visiteurs réguliers, à savoir l'alias Dante. Initialement écrit en avril de cette année, le texte dudit compte-rendu a ensuite été retravaillé par son auteur, et j'en propose ici la version définitive, qui date du mois de juin dernier.
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DIRE ET MAL DIRE, HIER COMME AUJOURD’HUI
A l’heure où un mouvement social couve derrière ses résurgences sporadiques et ses radicalisations, à l’heure où la parole politique est surexposée et instrumentalisée, s’interroger sur la nature, les enjeux ou encore les mécanismes de l’opinion publique se révèle une démarche essentielle. Les discours sur le pouvoir sont à la fois les reflets et les pratiques d’une culture politique. Les slogans tels que « démocratie » ou « pour qui compte notre voix ? » ont en effet teintés abondamment les cortèges des manifestations du 29 janvier et du 19 mars derniers. Cette revendication est non seulement un leitmotiv mais porte aussi la marque du débat sur la démocratie d’opinion. Dire et mal dire, hier comme aujourd’hui, traduit un rapport au pouvoir, à son exercice et à sa place dans la société.
Le très beau livre d’Arlette Farge sur l’opinion publique au XVIIIe siècle nous invite à cette réflexion sur cette parole remplie de paradoxes et dont la portée reflète des conceptions et des tendances. Plongeant au cœur des archives judiciaires, l’historienne dresse une histoire vivante des mentalités à travers les discours pour et contre le pouvoir d’alors.
En 1992, trois ans après un très bel ouvrage intitulé Le goût de l’archive, Arlette Farge publiait Dire et mal dire – L’opinion publique au XVIIIe siècle aux éditions du Seuil. Mais que peut-on appeler « opinion publique » et quelles implications révèlent cette définition ?
L’opinion publique : d’un objet politique à un objet d’histoire
Les historiens se sont toujours intéressés aux discours provenant du passé, quelles que soient leurs provenances et leurs supports. Des premières traces de l’écriture aux témoignages contemporains, la parole qui déploie la réminiscence bénéficie d’une large place et d’une réflexion abondante en commentaires et analyses. Mais la qualification de cette parole s’est avérée déterminante pour saisir ses dimensions et ses mécanismes. Emanant d’un espace individuel ou collectif, cette parole révèle des opinions, du latin « opinio » signifiant littéralement « croire que ». Qualifiant un jugement que l’on se forme ou que l’on adopte sur un sujet, une assertion ou une conviction personnelle plus ou moins fondée, l’opinion fut et demeure un outil politique de première importance, intégrant les caractères d’un « art du bon gouvernement ».
Elargie à la sphère collective, l’opinion devient publique dès lors qu’elle traduit un jugement commun, un ensemble d’idées ou des convictions communes à une collectivité. Certes sommaire et insuffisante, cette définition a toutefois le mérite d’intégrer des problématiques stimulantes : l’opinion publique résulte-t-elle d’un processus homogène et réflexif ? Trouve-t-on ses arcanes dans des jugements individuels qui se diffusent ou s’agit-il de convictions élaborées au contact du débat et des conversations ?
L’opinion publique est ainsi devenue un objet de recherche historique à part entière dans les années 1970, en pleine apogée de l’histoire des mentalités. C’est avec l’ouvrage de Jacques Le Goff et Pierre Nora, Faire de l’Histoire(Gallimard, 1974) que le concept d’opinion publique est reconnu comme un objet d’histoire, notamment sous la plume de Jacques Ozouf qui défend son étude dans un article, « L’Opinion publique : apologie pour les sondages ».
Le thème de l’opinion publique est étudié selon une approche spécifique. Presque tous les ouvrages historiques sur ce thème réfléchissent sur le processus de formation, d’émergence de l’opinion publique, ou encore la définition et l’application du concept comme dans l’article de Mona Ozouf en 1989, « Le Concept d’opinion publique au XVIIIe siècle », ou l’ouvrage de Philippe Champagne, Faire l’opinion (1990).
Dans la lignée de ses travaux, l’ouvrage d’Arlette Farge apporte cependant une nouveauté.
La démarche de Dire et mal dire
Comme son titre l’indique, l’ouvrage a pour thème l’opinion publique au XVIIIe siècle. Ici pourtant s’opère l’innovation de ce livre. En effet, Arlette Farge s’attache à élargir le champ de « l’opinion publique » pour y intégrer la parole populaire. Dans son introduction, elle explicite ce projet :
« Ce livre cherche à cerner des formes politiques d’acquiescement ou de mécontentement populaire face aux événements et au spectacle de la monarchie, et s’interroge sur l’existence d’une opinion publique populaire dont les motifs sont à découvrir et à articuler ».
Ainsi se trouve développé en trois grandes étapes, correspondant aux 3 parties du livre, l’analyse de ce que Jürgen Habermas appelle « la sphère publique plébéienne », ses acteurs, ses formes d’expression, ses enjeux idéologiques et ses soubassements mentaux. Arlette Farge précise d’ailleurs que l’origine de cette étude repose sur un précédent travail de Jürgen Habermas : L’espace public, archéologie de la publicité comme dimension constructive de la société bourgeoise, lequel a montré comment, au cours du XVIIIe siècle, est né un espace public bourgeois, gouverné par la raison, une raison qui pouvait contester le pouvoir, donc le roi et la Cour. Selon l’historien allemand, l’opinion publique « renvoie à un public constitué par des personnes privées faisant usage de la raison ». Cependant, il « laisse de côté la variante que représente la sphère publique plébéienne qui est restée réprimée ». Or, si cette sphère fut réprimée, c’est bien qu’elle a existé. C’est à partir de cette réflexion que se décline l’analyse d’Arlette Farge.
Dans son ouvrage, Arlette Farge rattache l’étude du concept avec la méthode d’un courant historiographique : la micro-histoire[1]. Dans sa démonstration, l’auteur analyse certains éléments catalyseurs, qui paraissent anecdotiques, comme révélateurs de grandes tendances et participant à celles de l’ensemble du discours. La meilleure illustration est l’exemple de l’affaire Cartouche (1719-23) qui retrace de nouvelles lignes de partage entre la normalité et le crime, mettant en cause également l’autorité royale.
Arlette Farge déploie dans ces quelques pages la cuisine de l’historien, confronté à l’examen critique des sources, à leur analyse et aux enseignements qu’elles apportent. Au sein de Dire et mal dire, l’auteur se livre à une étude du discours contenu dans la source comme un discours social, et non judiciaire, pour repérer ce qu’elle appelle les « émergences » en terme de représentation. L’interrogation centrale confine presque à l’anthropologie : Comment l’individu du passé pensait son présent ? L’auteur historicise le mouvement de la pensée, tant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective, et la conscience politique en formation.
Dans cette perspective, le livre d’Arlette Farge rejoint l’analyse que fait Pierre Sorlin dans son article « Le Mirage du public » (in La Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 1992) où il prône l’étude sur l’intervention du public dans l’accomplissement de l’acte culturel. Dans Dire et mal dire, l’auteur examine l’intervention de la parole, du discours populaire, pour montrer sa signification, qu’elle est issue et fabrique de la culture.
Sur la base de sources peu utilisées [Archives de la Bastille et du Fonds Joly de Fleury du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France – domaine judiciaire], l’auteur montre comment s’est fabriquée une opinion publique au XVIIIe siècle, comment cette dernière évolue et les créations dont elle est à l’origine dans le discours populaire.
La 1ére partie, intitulée « Chronique, presse et police : les échos de la rue mis en scène », se concentre sur l’activité policière et ses agents. La 2nde partie, intitulée « Mauvais discours » forme la partie centrale de l’ouvrage et porte sur les motifs, les formes et les occasions d’existence du discours populaire. Enfin, la 3éme partie, « Les mots contre le roi ou la parole embastillée » nous livre une fine analyse de l’imaginaire populaire élaboré autour de la personne du roi et du rapport au pouvoir.
Un ouvrage marqué par l’influence de Michel Foucault
A propos de Dire et mal dire, Alain Corbin déclare : « C’est un ouvrage intéressant car ici s’opère la focalisation sur l’origine qui modifie le statut de la preuve, puisque la quête décisive ne concerne plus la propagation, la diffusion (et donc le majoritaire), mais le surgissement de la parole, et donc la singularité prémonitoire qui la caractérise ». Cette remarque est fondamentale puisque l’étude de surgissement, d’émergences révèle que la figure des objets historiques est mouvante. Une même source peut être traitée à partir de problèmes différents, et donc servir des projets historiques de plusieurs natures.
Ce constat permet de mesurer l’influence de Michel Foucault. Arlette Farge revendique par ailleurs cet héritage dans un article paru dans la revue l’Histoire, « Michel Foucault et les historiens : le malentendu ». (N° 154 d’avril 1992) :
« L’historien, sans abandonner son souci du réalisme historique, peut, s’il le veut, intégrer les questions posées par Michel Foucault à ses propres résultats afin de démultiplier le sens de ce qu’il entrevoit au cours de ses recherches ». Cette expression « démultiplier le sens » est importante car, selon la technique d’approche, d’autres sens apparaissent, les perspectives évoluent, créant l’émergence d’objets historiques nouveaux.
La thématique de l’émergence est elle-même issue de la réflexion foucaldienne. Alain Corbin souligne cet aspect : « Le projet historique le plus fascinant réside dans la détection des émergences ; dans l’analyse de ce moment mystérieux où les éléments épars s’organisent, se cristallisent, pour engendrer la novation ».
Poursuivant son analyse, il met en exergue une autre revendication d’Arlette Farge : « Michel Foucault invite au repérage du manque ». A la page 255 de Dire et mal dire, une autre réflexion révèle le prolongement de la recherche : « Michel de Certeau le disait « quelque chose s’est perdu qui ne reviendra pas ». Ici aussi quelque chose s’est perdu qui ne reviendra plus. Les mots énoncent le manque, la séparation entamée et quelque déchirement dans les consciences ». Ainsi, pour Michel Foucault et Arlette Farge, la tâche de l’historien est de produire du manque là où régnaient des certitudes. Ici, nous ne sommes plus dans la configuration de l’histoire sociale ou de l’histoire culturelle. Nous rentrons véritablement dans l’histoire des mentalités et des représentations.
Ce que nous apprend Dire et mal dire
L’intérêt majeur du livre est de nous montrer les mutations de l’opinion publique, qui peuvent se décrire comme un triple processus :
- Une lente montée d’une critique populaire contre la personne du roi, qui débouche sur une accentuation des propos polémiques.
- Une opposition de nature religieuse, énoncée en particulier avec le problème du jansénisme [Phénomène des convulsionnaires de St Médard (1723) jusqu’à l’expulsion des Jésuites (1773)].
- Une politisation des couches populaires perceptible à travers l’analyse des propos de rues, correspondances et placards.
L’ouvrage s’articule sur plusieurs interrogations et nous donne une image peu connue du XVIIIe siècle. Trois constats réfutent ce que l’on croyait :
- Concernant le « public » qui a une opinion, elle montre qu’il n’est pas seulement constitué par les lettrés qui fréquentent les sociétés de pensée, lisent les journaux et débattent. Malgré la répression, la parole se libère et se démocratise à toutes les classes.
- Les trois dernières décennies du XVIIIe siècle, marquées – pensait-on – par une progressive et inexorable désacralisation du monarque et de la monarchie, n’est en fait que l’accentuation d’un phénomène déjà présent dans les esprits : il révèle un dispositif monarchique plus qu’une inflexion novatrice et originale des avis populaires.
- La multiplication des écrits séditieux n’empêche pas la tradition orale de se poursuivre et d’être forte.
Au terme de l’étude, Arlette Farge dresse deux grands constats : celle d’une dégradation de l’image sociale du Roi de France et la montée d’une opinion publique éclairée, marquée par le désir de juger et d’informer.
Dans l’ensemble, Dire et mal dire a été favorablement accueilli. La revue l’Histoire, dans son N°158 de septembre 1992, observe : « Les historiens avaient utilisés jusqu’ici quelques unes de ces archives comme des matériaux utiles pour l’étude de la criminalité et de sa répression au XVIIIe siècle. Arlette Farge les a réexaminées pour leur expression même, nous donnant une remarquable analyse de l’émergence de l’opinion publique ». La revue Terrain a qualifiée le livre de « merveille d’analyse historique ». La critique du Monde des Livres salue l’étude sous la plume de Roger Chartier en la qualifiant de « livre important ».
L’accueil fut en revanche plus réservé dans un compte-rendu de la Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, rédigé par Hans-Jürgen Lüsebrink : « L’apport de ce livre se trouve un peu relativisé par l’absence de toute tentative d’analyse sérielle et quantitative ». A travers ce reproche transparaît la philosophie des Annales. Nous reconnaissons ici l’éternelle guerre de chapelles détentrices de leurs marottes respectives en matière d’artisanat de l’histoire…
Une historienne des identités sensibles
Arlette Farge, 2007.
Avec Dire et mal dire, Arlette Farge nous livre une étude qui nous immerge dans la psychologie du XVIIIe siècle. Comprendre ce qui a motivé les hommes à agir permet de comprendre les actions elles-mêmes. Ainsi nous est décrit une époque à travers ses dires, ses mauvais et ses bons discours, où les images se précipitent, se rencontrent et se heurtent aux imaginaires comme aux réalités.
Il serait dommage de ne pas conclure cette invitation à la lecture sans dire quelques mots sur son auteur. Tentons pour finir une brève traversée biographique…
Arlette Farge s’était orientée vers le droit avant de se destiner à l’histoire. Elle est aujourd’hui une historienne spécialisée dans le XVIIIe siècle, directrice de recherche au CNRS et enseignante à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales). Elle a soutenu une thèse en histoire moderne sur les Voleurs d’aliments à Paris au XVIIIe siècle et rencontré Michel Foucault avec qui elle a écrit Le Désordre des familles en 1982. Se définissant comme appartenant « peu ou prou » à l’école des Annales, elle s’intéresse aussi à l’histoire des femmes, et tout particulièrement dans son actualité, à la photographie, au cinéma et à l’image. Avec son groupe de recherche du « groupe d’histoire des femmes », elle travaille sur le thème des identités populaires au XVIIIe siècle, des relations hommes/femmes et de l’écriture de l’histoire. Elle est également co-animatrice de l’émission Les lundis de l’Histoire sur France Culture. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages (liste non exhaustive):
- Délinquance et criminalité : le vol d’aliments à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Plon, 1974.
- Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1979.
- Le Désordre des familles (en collaboration avec Michel Foucault), Paris, Gallimard/Julliard, 1982.
- Le Miroir des femmes, Paris, Montalba, 1982.
- La vie fragile. Violences, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Hachette, 1986.
- Logique de la foule (en collaboration avec Jacques Revel), Paris, Hachette, 1988.
- Le goût de l’archive, Paris, Seuil, 1989.
- Dire et mal dire – L’opinion publique au XVIIIe siècle, Paris, Seuil, 1992.
- Le cours ordinaire des choses dans la cité du XVIIIe siècle, Paris, Seuil, 1994.
- De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 1997.
- Fracture sociale (en collaboration avec Jean-François Laé, Paris, Desclée de Brouwer, 2000.
- Séduction et sociétés : approches historiques (avec Cécile Dauphin), Paris, Seuil, 2001.
- Le Bracelet de parchemin. L’écrit sur soi au XVIIIe siècle, Paris, Bayard, 2003.
- Effusion et tourment, le récit des corps. Histoire du peuple au XVIIIe siècle, Paris, Odile Jacob, 2007.
Servis par une écriture fine et accessible, les ouvrages d’Arlette Farge en font une historienne à connaître et à suivre pour qui aime s’aventurer sur les sentiers d’une connaissance sensible du monde d’hier.
Dire et mal dire nous invite à cette exploration ainsi qu’à méditer cette réflexion de Schopenhauer : « Adhérer devint alors un devoir. Désormais, le petit nombre de ceux qui sont capables de juger est obligé de se taire ; et ceux qui ont le droit de parler sont ceux qui sont absolument incapables de se forger une opinion et un jugement à eux, et qui ne sont donc que l’écho des opinions d’autrui. Ils en sont cependant des défenseurs d’autant plus ardents et intolérants. Car ce qu’ils détestent chez celui qui pense autrement, ce n’est pas tant l’opinion différente qu’il prône que l’outrecuidance qu’il y a à vouloir juger par soi-même – ce qu’ils ne font bien sûr jamais eux-mêmes, et dont ils ont conscience dans leur for intérieur. Bref, très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions ; que leur reste-t-il d’autre que de les adopter telles que les autres les leur proposent au lieu de se les forger eux-mêmes ?
Intéressant et terriblement actuel, n’est-ce pas ? :-))
Dante.
[1] D’origine italienne, [« microstoria »], la micro-histoire, initiée notamment par Carlo Ginzburg (Le fromage et les vers, 1980) et Giovanni Levi (Le Pouvoir au village, 1989) est un courant historiographique qui a poursuivi une réflexion sur les échelles d’observations. L’approche de la micro-histoire fonctionne un peu comme une fenêtre : un objet particulier à travers lequel on peut contempler un ensemble. En réaction, à l’histoire sociale traditionnelle, (approches quantitatives ou monographies régionales), la micro-histoire s’est posée la question de savoir si le petit n’est pas meilleur à penser que le grand, le détail que l’ensemble, le local que le global. Plutôt que l’étude des grandes structures sociales, des masses ou des classes, elle privilégie l’expérience vécue des individus, les trajectoires et les stratégies des acteurs.
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Voila. En espérant que ce compte-rendu de lecture par Dante de l'ouvrage Dire et mal dire – L'opinion publique au XVIIIe siècle d'Arlette Farge vous aura intéressé, je vous souhaite à tous, chers lecteurs, de bonnes vacances d'été... pour ceux qui ont la chance de pouvoir en prendre...
A bientôt, peut-être...
Cordialement, :-)
Hyarion.